Face aux disparités géographiques et sociales d'accès aux soins, il faut que le projet de « bouclier rural » s'attèle à réduire au maximum la « fracture sanitaire » qui mine la santé. Ce qui implique une refonte considérable du système de santé, comme cette tribune collective* nous l'indique.
Aujourd’hui, les mobilisations pour défendre l’égalité de tous en matière de santé demeurent massives dans le monde rural. Les protestations pour maintenir et moderniser l’offre de soins sur des territoires abandonnés par la République sont évidemment nécessaires et utiles parce qu’elles obligent à imaginer et à inventer des solutions concrètes et adaptées à des territoires en mutation. Exode urbain, modernité d’un nouveau modèle de vie rurale, demande sociale légitime de partager les grands choix de politiques publiques, dépassement des logiques comptables à court terme sont, en effet, le socle de cette réflexion. Les suppressions de blocs chirurgicaux, les fermetures de services et en particulier de maternités de proximité, témoignent de l’aveuglement du gouvernement en matière de santé publique. Des propositions sont pourtant sur la table, issues notamment de la mission parlementaire sur l’offre de soins conduite en 2008. Le monde rural attend de l’Etat des actes concrets. Le « Bouclier rural » comporte des garanties dans le domaine sanitaire afin de stopper la désertification médicale à la campagne.
Une inégalité réelle !
Notre système de santé, longtemps glorifié comme l’un des meilleurs du monde, présente aujourd’hui de redoutables symptômes : un financement fragilisé, un pilotage contesté et éclaté, et surtout, la multiplication des inégalités d’accès à des soins de qualité qui foulent aux pieds le droit à la santé, principe reconnu par la constitution de notre République et exigence éthique essentielle.
Une inégalité réelle !
Notre système de santé, longtemps glorifié comme l’un des meilleurs du monde, présente aujourd’hui de redoutables symptômes : un financement fragilisé, un pilotage contesté et éclaté, et surtout, la multiplication des inégalités d’accès à des soins de qualité qui foulent aux pieds le droit à la santé, principe reconnu par la constitution de notre République et exigence éthique essentielle.
Pour lire la suite, cliquer ici
Fabien BAZIN, conseiller général de la Nièvre, maire de Lormes
Olivier DUSSOPT, député de l'Ardèche
Jean-Philippe HUELIN, animateur du site « Vers un bouclier rural »
Christian PAUL, député de la Nièvre, président du laboratoire des idées
Michel VERGNIER, député de la Creuse
Marianne2, Jeudi 27 Janvier 2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire