vendredi 18 septembre 2009

Le sens d’un engagement (et d’une candidature)

Ma candidature au poste de premier des socialistes de la liste régionale en Franche-Comté suscite une certaine curiosité. J’ai néanmoins choisi de ne répondre à aucune sollicitation médiatique pour une raison simple : il s’agit d’une campagne interne au Parti Socialiste et la moindre des corrections et de livrer mes motivations en primeur aux militants socialistes qui seuls trancheront.

Je me contenterai ici de présenter mon parcours politique et mes récentes publications dans la presse :

Né à Montbéliard il y a 30 ans, je suis originaire de Delle dans le Territoire de Belfort. Mon engagement politique a commencé à l’âge de vingt ans dans les rangs du Mouvement Des Citoyens. J’y ai rapidement acquis des responsabilités : secrétaire de la section de Delle, membre du secrétariat fédéral, responsable Grand-Est jeune de la campagne présidentielle de Jean-Pierre Chevènement en 2002 puis enfin directeur de campagne législative de Jackie Drouet, candidat du Pôle Républicain dans la 1ère circonscription du Territoire de Belfort en 2002.

Eloigné de notre région pendant trois ans suite à une mutation professionnelle (je suis professeur d’histoire-géographie), j’ai eu l’occasion de faire campagne pour le « non » au Traité Constitutionnel Européen en 2005 dans le département du Var où j’ai adhéré au Parti Socialiste.

Revenu en Franche-Comté depuis la rentrée 2006, je suis professeur titulaire remplaçant dans le Jura. En politique, j’essaie d’allier le militantisme local à la réflexion plus générale. Dans le cadre du congrès de Reims, j’ai ainsi co-rédigé une contribution thématique sur l’influence de la mondialisation néolibérale dans les transformations de la sociologie française.

Depuis, j’ai beaucoup travaillé sur la déstructuration des couches populaires et sur les raisons de leur désamour avec notre parti. La réflexion portée par cette contribution s’est d’ailleurs poursuivie dans l’écriture à quatre mains d’un livre intitulé « Recherche le peuple désespérément », coécrit avec mon camarade Gaël Brustier et qui sortira le 15 octobre prochain chez Bourin éditeur.

J’ai eu l’occasion aussi de réfléchir à la situation de notre parti : de la spécialisation du PS dans les élections locales et des problèmes que cela entraine, à la déconfiture des récentes élections européennes qui s’expliquent, entre autres, par un décalage entre dirigeants socialistes et attentes populaires et par une absence de ligne suffisamment claire pour convaincre notre électorat « naturel ». Je pense que le PS doit revenir à ses fondamentaux pour retrouver le sens du peuple.

Soucieux du décalage toujours plus grand entre les élites urbaines et des couches populaires de plus en plus périphériques, j’ai dénoncé récemment les conditions d’application de la taxe carbone.

Depuis mes débuts au PS, je suis engagé dans son processus de rénovation. A cet égard, je défends la mise en place de primaires ouvertes et populaires de gauche car elles vont dans le sens du dialogue nécessaire entre formations et militants de gauche, chose que j’essaie de mettre en pratique à Lons-le-Saunier avec le « Cercle Jean-Jaurès » que je préside.

Par ailleurs, j’anime le site « Pour un salaire maximum », proposition qui pourrait permettre à la gauche de se retrouver sur une mesure symbolique mais concrète, aux antipodes de l’actuelle dérive néolibérale.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire