samedi 26 décembre 2015

Subventions aux associations culturelles de Lons-le-Saunier

Après le vote du budget lundi dernier, voici le tableau des subventions attribuées aux associations culturelles pour l'année 2016 (avec rappel des années 2014 et 2015).
Chacun pourra donc observer que le niveau global des subventions augmente. Certaines associations ont certes une légère baisse mais c'est aussi pour permettre à 4 nouvelles associations de montrer leur savoir-faire (dont Promodégel, scène de musiques actuelles du Jura et gestionnaire du Moulin de Brainans).


mercredi 16 décembre 2015

Hommage aux victimes - République

Très fier d'avoir pu organiser ce lundi 14 décembre une cérémonie d'hommage aux victimes des attentats du 13 novembre dernier devant la statue de Rouget de Lisle à Lons-le-Saunier. 
L'hommage fut l'occasion d'une belle cérémonie populaire autour des symboles républicains : le drapeau tricolore et la Marseillaise.
Que le Président de la République entende notre appel au transfert définitif au Panthéon des cendres de Rouget de Lisle, auteur de la Marseillaise, qui sont aux Invalides, "temporairement", depuis 101 ans !
Pour 2016, "année de la Marseillaise" (selon sa propre volonté), ce serait à la fois juste et bienvenu.

 flyer distribué avant et pendant la cérémonie

 Le Progrès, 14 décembre 2015

Le Progrès, 15 décembre 2015

mardi 24 novembre 2015

Conférence sur Maurice Joly à Dole

J'ai donné une conférence sur "Maurice Joly (1829-1878), un polémiste du milieu du XIXe siècle" à la mairie de Dole le samedi 21 novembre.

Cette conférence était organisée par la Société d'émulation du Jura.

Le texte est à paraitre l'année prochaine dans le cadre des "Travaux 2015" de la société.

Avant cela, quelques éléments sur ce personnage sont disponibles sur la page wikipédia de Maurice Joly.

jeudi 19 novembre 2015

Lons-le-Saunier Années 50, après l'expo, le livre

Préface : Lons-le-Saunier, 1950, 2015…2050, l’histoire continue 

Notre ville a beaucoup changé au cours des années 1950. Ce livre nous le montre magnifiquement. 

Depuis cette époque, la morphologie de la ville a continué de se transformer : les quartiers des Mouillères et de la Marjorie sont sortis de terre et jouissent même aujourd’hui d’une renaissance urbaine grâce au programme ANRU. Le centre ville a été protégé tout en gardant sa forte attractivité commerciale. Les différents quartiers de la ville s’étendent aujourd’hui sur la quasi-totalité du territoire communal. D’espace, nous n’en avons plus beaucoup pour construire, il nous faudra donc rebâtir la ville sur la ville et quel plus bel exemple de cette politique urbaine que la salle de spectacles du Bœuf sur le toit réédifiée récemment sur l’emplacement des anciens abattoirs ! 

Aujourd’hui, transformer une ville, c’est réfléchir et agir au niveau de l’agglomération. C’est ce que nous faisons avec ECLA (Espace Communautaire Lons Agglomération) qui a investi dans des équipements modernes comme le centre nautique Aqua’Rel ou le Centre Culturel Communautaire des Cordeliers. Culture, sport, réseau routier (contournement ouest) ou zones d’activités sont les moyens d’une attractivité déterminante pour l’avenir. 

Et plus loin de nous, qu’en sera-t-il au mitan de ce siècle ? A quoi pourrait ressembler notre ville ? Si l’avenir n’est jamais écrit, il n’est pas inutile de tracer quelques perspectives… 

Dans les années 2050, le « Grand Lons » sera une réalité quotidienne pour les habitants du bassin de vie. Première agglomération bio de France, celle-ci pourra profiter de ses avancées pionnières en matière de qualité de l’eau et d’approvisionnement bio et local du restaurant municipal dont le modèle irriguera tous les restaurants et tous les foyers. La protection du patrimoine, accélérée par l’obtention du label « Ville d’art et d’histoire », aura montré tout son intérêt pour développer la ville. Autour du nouveau musée d’archéologie et des beaux-arts sis dans l’ancien hôtel-Dieu, le centre-ville pourra être reconquis par une population de tous âges, avide d’animations et cliente du plus grand centre commercial de l’agglomération. 

Tant de choses restent à faire. Chacun peut à loisir compléter cette utopie urbaine et dessiner sa ville idéale. C’est aussi en revisitant la ville d’hier, celle des années 50 comme nous y invite ce livre, que l’on peut rêver la ville de demain… 

Jacques Pélissard, député-maire de Lons-le-Saunier 
Jean-Philippe Huelin, maire-adjoint chargé des politiques culturelles 

Présentation publique le 20 novembre 2015 aux côtés de Jean-Luc Mordefroid, directeur du service d'archéologie et des musées

Le livre est disponible au musée de Lons-le-Saunier, place Philibert de Chalon, et dans les librairies de Lons-le-Saunier au prix de 19 euros.

samedi 26 septembre 2015

Le Boeuf sur le toit. Quelle histoire !

Après avoir été les abattoirs de la ville pendant un siècle, le site est occupé par différentes associations et la halle centrale devient en 1980 une salle polyvalente appelé "Boeuf sur le toit" en référence à Darius Milhaud et au cabaret parisien.


Les Echos du Jura, 7 novembre 2013

France 3 Franche-Comté, 9 janvier 2014 (capture d'écran)

En octobre 2004, Daniel Beuret et Mme Ratel élaborent un projet d’aménagement de l’ensemble du lieu, suite à une mission qui leur a été confiée par la ville et à la décision de faire du Bœuf un lieu strictement culturel. La Ville s'emploie dès lors à reloger ailleurs les associations non culturelles.
Ainsi, pendant 10 ans, la Ville réhabilite les locaux périphériques à la grande salle au bénéfice des associations culturelles : L'Amuserie-Théâtre group', l'Atelier de l'exil, Art sonic, Musik Ap'Passionato et Coeur de Boeuf. Le montant de ces travaux s'élève à plus d'un million d'euros.
En février 2012, est projeté la réhabilitation de la grande salle mais devant le coût élevé, la Ville décide finalement en janvier 2013 de raser la salle pour en reconstruire une nouvelle. Le projet est présenté par l'architecte Didier Chalumeau :


L'ancienne salle est donc détruite et les médaillons représentants un boeuf et une vache sont préservés et restaurés au Centre de Conservation et d'Etude :
Les Echos du Jura, 7 novembre 2013

France 3 Franche-Comté, 9 janvier 2014 

Les associations du Boeuf, associés à la réflexion dès 2012, constituent avec la Ville de Lons-le-Saunier un comité de coordination à partir de 2013. Ce comité est constitué de toutes associations du spectacle vivant de Lons-le-Saunier et des envisons : Art Sonic, Cœur de Bœuf, EMMA, la MJC, le Moulin de Brainans, Musik Ap’Passionato, Nesta, Les Scènes du Jura, le Théâtre Group/Amuserie, le Théâtre de l’Exil. Catherine Clerc, adjointe au maire chargé des structures culturelles, en assure la présidence.
Les objectifs de ce comité sont les suivants : être un lieu où chacun peut exprimer ses besoins, ses inquiétudes, ses questions, ses avis, ses projets, suivre l'avancement des travaux du Bœuf et veiller à en faire un lieu de spectacle qui soit le plus possible utilisé par toutes les associations participantes. En parallèle, une commission technique est chargée d’émettre des avis sur les équipements prévus par l’architecte et le scénographe afin que ceux-ci soient réellement adaptés aux attentes et aux besoins.

 Du côté du chantier, la salle est rasée en décembre 2013 :
France 3 Franche-Comté, 9 janvier 2014 (capture d'écran)

Les murs en béton sont assemblées. La tête du Boeuf est réinstallé en avril 2014 alors qu'une grue est au centre de la future salle :
 La Voix du Jura, 15 avril 2014

 La Voix du Jura, 15 avril 2014

 Les Echos du Jura, 15 avril 2014

 Les Echos du Jura, 15 avril 2014

 Les Echos du Jura, 16 avril 2014

En septembre 2014, on peut déjà se rendre compte des volumes lors d'une visite de chantier :
 Les Echos du Jura, 20 septembre 2014

 Les Echos du Jura, 20 septembre 2014

 Les Echos du Jura, 20 septembre 2014

En avril 2015, la Ville confie l'intendance de la salle à l'association Coeur de Boeuf qui a déjà effectué le suivi du chantier et la coordination avec les autres associations du site.

Finalement, en septembre 2015, 22 mois après le début du chantier, les Lédoniens découvrent une salle belle et moderne qui ravit les artistes tout en étant restée dans le budget prévisionnel : 2.4 millions d'euros.


Le Moniteur, 19 octobre 2015

jeudi 17 septembre 2015

Les Journées du patrimoine à Lons-le-Saunier

Le patrimoine, un monde en commun

Un week-end par an pour se rendre compte de notre richesse commune, c’est ce que nous proposent une nouvelle fois les « Journées européennes du patrimoine ».
Créations d’hier devenues héritage à transmettre demain, notre patrimoine s’enrichit ainsi jour après jour : il bâtit notre ville, sculpte notre regard, éblouit nos sens.
Le thème national de cette année nous invite à revisiter le patrimoine du XXIe siècle. Entourée de certains des architectes qui les ont dessinées, la Ville de Lons-le-Saunier a élaboré un parcours qui vous permettra de découvrir la beauté esthétique de ces récentes réalisations qui ont transformé la forme de la ville.
Nous avons aussi voulu que ces journées du patrimoine soient un moment fédérateur en juxtaposant patrimoine architectural, ancien et contemporain, patrimoine historique, autour de Rouget de Lisle, et patrimoine sportif avec l’histoire de nos clubs de rugby et de football.

Le patrimoine de tous, le patrimoine pour tous.
Bonne visite ! 

Jacques Pélissard, député-maire de Lons-le-Saunier 
Jean-Philippe Huelin, maire-adjoint chargé des politiques culturelles

Le programme est disponible sur le site de la ville de Lons-le-Saunier.

 Le Progrès, 23 septembre 2015

mardi 15 septembre 2015

Le transfert des cendres de Rouget de Lisle aux Invalides (14 juillet 1915)

Pour le centenaire du transfert des cendres du Rouget de Lisle aux Invalides, je me suis penché sur cet épisode de la Grande Guerre où brula la flamme patriotique. Jamais étudiée jusqu'alors, cette manifestation est une démonstration de force du gouvernement de l'Union sacrée. 

En voici le début : 
"Quelle odyssée que celle des cendres de Rouget de Lisle ! Près d’un an après le début de la Grande Guerre, c’est dans une précipitation toute patriotique que les cendres de l’auteur de la Marseillaise ont été transférées aux Invalides le 14 juillet 1915. Les Invalides constituent leur cinquième lieu de résidence, une sépulture « provisoire »… depuis maintenant cent ans.

Ce texte est publié dans une brochure éditée par le musée de Lons-le-Saunier à l'occasion des Journées du patrimoine et diffusé au musée de Lons et dans les librairies de la ville. Cette brochure comporte également des contributions de Dorothée Gillmann, Jean-Luc Mordefroid et Justo Horrillo Escobar qui mettent en lumière l'histoire de l'édification à Lons de la statue de Rouget de Lisle en 1882.

mardi 1 septembre 2015

Modeste hommage

J'ai appris avec une grande tristesse le décès de Jackie Drouet.

Aux côtés de Jean-Pierre Chevènement, il fut pour moi un professeur en politique, à la rigueur morale aussi haute que sa conception de la vie publique, un homme bien, un homme de bien et de lutte car on n’obtient rien collectivement sans rapport de force.

Souvenirs de cette campagne législative de 2002 où j'étais son directeur de campagne dans la circonscription du sud du Territoire de Belfort. Une campagne dans ma Fiat Uno (on ne rit pas !) de bourgs en villages où nous avons justifié le choix républicain de JPC : "Au-dessus de la droite et de la gauche, il y a la République, et ce sont ces valeurs, laissées en déshérence dans les deux blocs principaux, que nous défendons".

Souvenirs de ses colères, de sa voix, de sa force de persuasion, de sa bonhomie, de sa fidélité...

Salut Jackie !

vendredi 7 août 2015

Rue Maurice Joly

Une nouvelle rue ouverte à Lons-le-Saunier rend hommage à un Lédonien méconnu. Ayant plaidé pour ce choix, me revient la mission d'éclairer mes concitoyens sur sa vie. Un début de réponse ci-dessous :

Maurice Joly est né à Lons-le-Saunier le 22 septembre 1829 dans une famille bourgeoise ; son père fut conseiller général du Jura sous Louis-Philippe. 

Il fait des études de droit qu'il interrompt en 1849 pour aller à Paris où il travaille pendant sept ans au ministère d’Etat (sorte de ministère de la culture chargé de célébrer le Second Empire). Parallèlement il prépare sa licence de droit et réussit à entrer au barreau de Paris en 1859. 

Sous les conseils de son compatriote, Jules Grévy, il écrit des portraits d’avocats du barreau qu’il rassemble en 1863 sous le titre : Le Barreau de Paris, études politiques et littéraires

Sa détestation du régime impérial le pousse à écrire César et surtout le Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu en 1864. Sous couvert d’une discussion philosophique, c’est une charge contre Napoléon III. Ne pouvant le faire éditer en France à cause de la censure, il le publie anonymement à Bruxelles. Après une rapide enquête de police et une perquisition à son domicile, Maurice Joly est démasqué puis condamné à 18 mois de prison à Sainte-Pélagie pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » qu’il effectue à la suite de 6 mois de détention provisoire.

Libéré en 1867 mais amer, il écrit Recherches sur l'art de parvenir en 1868, une satire sur les mœurs du temps. Marginalisé, il gagne tout de même la confiance de quelques républicains argentés qui lui permettent de créer un journal, Le Palais, journal de critique judiciaire, politique et littéraire, qui publie 63 numéros de novembre 1868 à juin 1869. 

Vient la chute de Napoléon III. Maurice Joly participe à la Commune de Paris et défend la poursuite du combat contre la Prusse par patriotisme. Républicain forcené, il est écarté par ses amis républicains que l’on a appelés opportunistes, comme Gambetta et Grévy, de tout poste de responsabilité. Amer, il se rend compte que la « République française » ne vaut ni ne fait mieux à cet égard que l'« Empire » français. Il se suicide le 14 juillet 1878 à son domicile du 5 quai Voltaire à Paris. 

Plus de 20 ans après sa mort, un agent secret du tsar à Paris plagie son Dialogue aux enfers pour créer les Protocoles des Sages de Sion, œuvre antisémite majeure. Ce texte en reprend notamment des passages sur la nature humaine et les moyens de manipuler les masses - par l'attrait de l'argent, de la liberté et du pouvoir notamment. La politique permettant au Second Empire d'avoir la mainmise sur la société française d'après Maurice Joly devient celle d'une conspiration juive cherchant à dominer le monde entier.

mardi 3 mars 2015

UNESCO Chalain et Clairvaux

Chalain et Clairvaux sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis juin 2011, qu'attend donc le Jura pour mettre en valeur ce patrimoine ?

Une note pour "Tendance Jura" en suivant le lien ci-dessous :

samedi 10 janvier 2015

Préface au catalogue de l'exposition

Affiche de l'exposition
 Jean et Catherine Vimenet et la rencontre des civilisations

Cette exposition a le grand mérite de nous parler d’art, bien sûr, mais aussi d’un passé qui commence à passer autant que des incertitudes de notre temps. Que l’Art puisse ainsi nous éveiller à notre monde est un des grands mérites de l’exposition ! C’était un des objectifs des commissaires de l’exposition auxquels, et pour ce fait, nous voulons exprimer notre gratitude. 

Il est effectivement fort judicieux d’avoir isolé, dans l’œuvre de l’artiste Jean Vimenet, la période de 1952 à 1954 où il fut en résidence à Alger, juste avant le début d’une guerre qui rompit durablement les liens entre les deux rives de la Méditerranée. Avant cela, quand la société des peintres orientalistes français crée le prix Abd-el-Tif en 1907, elle permet à de jeunes artistes talentueux de séjourner un an ou deux à Alger. De ce fait, on aurait pu lire cette œuvre comme le dernier avatar d’un orientalisme français devenu, avec la colonisation du continent africain, un art colonial, qui se célébra lors d’expositions du même nom, tout en étant dans l’imaginaire national le substitut de puissance d’une nation amoindrie par la nouvelle hégémonie allemande. On aurait pu craindre que le regard du pensionnaire de la villa Abd-el-Tif soit identique à celui de l’homme portant le salacot, hautain et méprisant, colonial et dominateur. Ce n’est heureusement pas celui de Jean Vimenet qui porte sur les choses et sur les personnes un regard droit, à hauteur d’homme. Nous avions changé d’époque et, une fois de plus, l’Histoire était en retard sur l’Art. 

Par-delà Jean Vimenet, c’est aussi des relations culturelles entre l’Algérie et la France dont nous devons parlés. Plus de 50 ans après une guerre qui déchira nos peuples, le temps est venu, souhaitons-le, d’un regain d’intérêt de part et d’autre de la Méditerranée pour qu’elle puisse redevenir un trait d’union entre Etats égaux et soucieux l’un de l’autre comme peuvent l’être deux amis. Grâce à Catherine et Jean Vimenet, c’est l’amitié franco-algérienne qui est fêtée dans notre département du Jura qui accueillit les négociations secrètes entre la France et le gouvernement provisoire de la République algérienne dès février 1962. Le passé ne doit pas étouffer un avenir chargé de défis que nous relèverons ensemble beaucoup mieux que si nous laissions notre relation se teinter d’indifférence. 

Que cette amitié puisse devenir le signe annonciateur du « rendez-vous des civilisations », si bien analysé par Emmanuel Todd et Youssef Courbage. Si l’orientalisme fut hier la traduction culturelle d’une domination économique et géopolitique de l’Europe, l’occidentalisme est aujourd’hui l’idéologie de la crise et du déclin de l’Europe. Or l’avenir n’est pas écrit, l’histoire est devant nous, elle sera ce que nous en ferons. Ne soyons pas les passagers passifs d’une histoire qui nous mènerait vers un choc des civilisations ! Quand on a une certaine idée de la France, on ne souhaite pas la voir borner son regard à l’Europe ou à l’Occident, enfermée dans une vision occidentaliste du monde. La France est grande quand elle parle du monde au monde entier, renouvelant ainsi chaque jour un regard universaliste qui rend tout homme égal, aimable et respectable. 

Chacun pourra constater que ce regard sur le monde, ouvert, apaisé, ensoleillé, coloré fut celui de Jean Vimenet. 

Jacques Pélissard, député-maire de Lons-le-Saunier 
Jean-Philippe Huelin, maire-adjoint chargé des politiques culturelles 


Le catalogue est disponible au musée de Lons-le-Saunier, place Philibert de Chalon, au prix de 29 euros.