samedi 26 septembre 2015

Le Boeuf sur le toit. Quelle histoire !

Après avoir été les abattoirs de la ville pendant un siècle, le site est occupé par différentes associations et la halle centrale devient en 1980 une salle polyvalente appelé "Boeuf sur le toit" en référence à Darius Milhaud et au cabaret parisien.


Les Echos du Jura, 7 novembre 2013

France 3 Franche-Comté, 9 janvier 2014 (capture d'écran)

En octobre 2004, Daniel Beuret et Mme Ratel élaborent un projet d’aménagement de l’ensemble du lieu, suite à une mission qui leur a été confiée par la ville et à la décision de faire du Bœuf un lieu strictement culturel. La Ville s'emploie dès lors à reloger ailleurs les associations non culturelles.
Ainsi, pendant 10 ans, la Ville réhabilite les locaux périphériques à la grande salle au bénéfice des associations culturelles : L'Amuserie-Théâtre group', l'Atelier de l'exil, Art sonic, Musik Ap'Passionato et Coeur de Boeuf. Le montant de ces travaux s'élève à plus d'un million d'euros.
En février 2012, est projeté la réhabilitation de la grande salle mais devant le coût élevé, la Ville décide finalement en janvier 2013 de raser la salle pour en reconstruire une nouvelle. Le projet est présenté par l'architecte Didier Chalumeau :


L'ancienne salle est donc détruite et les médaillons représentants un boeuf et une vache sont préservés et restaurés au Centre de Conservation et d'Etude :
Les Echos du Jura, 7 novembre 2013

France 3 Franche-Comté, 9 janvier 2014 

Les associations du Boeuf, associés à la réflexion dès 2012, constituent avec la Ville de Lons-le-Saunier un comité de coordination à partir de 2013. Ce comité est constitué de toutes associations du spectacle vivant de Lons-le-Saunier et des envisons : Art Sonic, Cœur de Bœuf, EMMA, la MJC, le Moulin de Brainans, Musik Ap’Passionato, Nesta, Les Scènes du Jura, le Théâtre Group/Amuserie, le Théâtre de l’Exil. Catherine Clerc, adjointe au maire chargé des structures culturelles, en assure la présidence.
Les objectifs de ce comité sont les suivants : être un lieu où chacun peut exprimer ses besoins, ses inquiétudes, ses questions, ses avis, ses projets, suivre l'avancement des travaux du Bœuf et veiller à en faire un lieu de spectacle qui soit le plus possible utilisé par toutes les associations participantes. En parallèle, une commission technique est chargée d’émettre des avis sur les équipements prévus par l’architecte et le scénographe afin que ceux-ci soient réellement adaptés aux attentes et aux besoins.

 Du côté du chantier, la salle est rasée en décembre 2013 :
France 3 Franche-Comté, 9 janvier 2014 (capture d'écran)

Les murs en béton sont assemblées. La tête du Boeuf est réinstallé en avril 2014 alors qu'une grue est au centre de la future salle :
 La Voix du Jura, 15 avril 2014

 La Voix du Jura, 15 avril 2014

 Les Echos du Jura, 15 avril 2014

 Les Echos du Jura, 15 avril 2014

 Les Echos du Jura, 16 avril 2014

En septembre 2014, on peut déjà se rendre compte des volumes lors d'une visite de chantier :
 Les Echos du Jura, 20 septembre 2014

 Les Echos du Jura, 20 septembre 2014

 Les Echos du Jura, 20 septembre 2014

En avril 2015, la Ville confie l'intendance de la salle à l'association Coeur de Boeuf qui a déjà effectué le suivi du chantier et la coordination avec les autres associations du site.

Finalement, en septembre 2015, 22 mois après le début du chantier, les Lédoniens découvrent une salle belle et moderne qui ravit les artistes tout en étant restée dans le budget prévisionnel : 2.4 millions d'euros.


Le Moniteur, 19 octobre 2015

jeudi 17 septembre 2015

Les Journées du patrimoine à Lons-le-Saunier

Le patrimoine, un monde en commun

Un week-end par an pour se rendre compte de notre richesse commune, c’est ce que nous proposent une nouvelle fois les « Journées européennes du patrimoine ».
Créations d’hier devenues héritage à transmettre demain, notre patrimoine s’enrichit ainsi jour après jour : il bâtit notre ville, sculpte notre regard, éblouit nos sens.
Le thème national de cette année nous invite à revisiter le patrimoine du XXIe siècle. Entourée de certains des architectes qui les ont dessinées, la Ville de Lons-le-Saunier a élaboré un parcours qui vous permettra de découvrir la beauté esthétique de ces récentes réalisations qui ont transformé la forme de la ville.
Nous avons aussi voulu que ces journées du patrimoine soient un moment fédérateur en juxtaposant patrimoine architectural, ancien et contemporain, patrimoine historique, autour de Rouget de Lisle, et patrimoine sportif avec l’histoire de nos clubs de rugby et de football.

Le patrimoine de tous, le patrimoine pour tous.
Bonne visite ! 

Jacques Pélissard, député-maire de Lons-le-Saunier 
Jean-Philippe Huelin, maire-adjoint chargé des politiques culturelles

Le programme est disponible sur le site de la ville de Lons-le-Saunier.

 Le Progrès, 23 septembre 2015

mardi 15 septembre 2015

Le transfert des cendres de Rouget de Lisle aux Invalides (14 juillet 1915)

Pour le centenaire du transfert des cendres du Rouget de Lisle aux Invalides, je me suis penché sur cet épisode de la Grande Guerre où brula la flamme patriotique. Jamais étudiée jusqu'alors, cette manifestation est une démonstration de force du gouvernement de l'Union sacrée. 

En voici le début : 
"Quelle odyssée que celle des cendres de Rouget de Lisle ! Près d’un an après le début de la Grande Guerre, c’est dans une précipitation toute patriotique que les cendres de l’auteur de la Marseillaise ont été transférées aux Invalides le 14 juillet 1915. Les Invalides constituent leur cinquième lieu de résidence, une sépulture « provisoire »… depuis maintenant cent ans.

Ce texte est publié dans une brochure éditée par le musée de Lons-le-Saunier à l'occasion des Journées du patrimoine et diffusé au musée de Lons et dans les librairies de la ville. Cette brochure comporte également des contributions de Dorothée Gillmann, Jean-Luc Mordefroid et Justo Horrillo Escobar qui mettent en lumière l'histoire de l'édification à Lons de la statue de Rouget de Lisle en 1882.

mardi 1 septembre 2015

Modeste hommage

J'ai appris avec une grande tristesse le décès de Jackie Drouet.

Aux côtés de Jean-Pierre Chevènement, il fut pour moi un professeur en politique, à la rigueur morale aussi haute que sa conception de la vie publique, un homme bien, un homme de bien et de lutte car on n’obtient rien collectivement sans rapport de force.

Souvenirs de cette campagne législative de 2002 où j'étais son directeur de campagne dans la circonscription du sud du Territoire de Belfort. Une campagne dans ma Fiat Uno (on ne rit pas !) de bourgs en villages où nous avons justifié le choix républicain de JPC : "Au-dessus de la droite et de la gauche, il y a la République, et ce sont ces valeurs, laissées en déshérence dans les deux blocs principaux, que nous défendons".

Souvenirs de ses colères, de sa voix, de sa force de persuasion, de sa bonhomie, de sa fidélité...

Salut Jackie !