samedi 27 décembre 2014

Culture à Lons

Quelques uns des dossiers culturels de l'année à venir :

Le Progrès, 8 décembre 2014

La Voix du Jura, 4 décembre 2014

 Le Progrès, 3 décembre 2014

La Voix du Jura, 25 décembre 2014


mercredi 17 septembre 2014

MJC : ma réponse lors du Conseil municipal

Monsieur le Maire,
Mes chers collègues,

Monsieur Duvernet,

Vous nous demandez à quelle date la Ville versera une subvention à la MJC. Comme nous l’avons dit aux principaux intéressés, les adhérents de la MJC, lors de l’AG du 19 juin dernier : la Ville ne subventionnera plus la MJC. Cette décision est le résultat des échecs de la MJC. Un triple échec à vrai dire :
  1. Echec économique : déficit chronique, 15 000 € par an, déficit devenu structurel selon l’ancien trésorier de la MJC, dette de près de 150 000 euros au 31 décembre 2013 
  2.  Echec artistique : pas de projet associatif et donc plus de convention avec la Ville depuis le 1er janvier 2013, incapacité à travailler avec les autres établissements culturels du secteur, peu de visibilité dans le paysage culturel
  3.  Echec social : 4% des adhérents habitent le quartier des Mouillères, 6.5% la ZUS, 12% seulement des adhérents font partie des couches populaires 
Chacun jugera de la qualité de ce bilan. Vous le défendez, vous défendez ceux qui le portent, libre à vous. Le discernement n’est visiblement pas votre qualité première mais revenons à l’analyse politique qui sous-tend notre décision :
  • Comment accepter ce flou, tant financier qu’artistique, à la MJC et être aussi exigeant que nous le sommes avec les autres associations culturelles qui, elles, travaillent dans la rigueur et la transparence ? La MJC prenait les deux tiers des subventions municipales dévolues à la culture. Faudrait-il être dur avec les plus petites associations et lâche avec les grosses ? Etrange conception de la justice de votre part… 
  •  Vous évoquez, comme M. Gaffiot, l’ancienneté, l’histoire de la MJC. Mais depuis quand l’ancienneté serait-elle un facteur d’excuse ? Il faudrait accepter des anciens ce que l’on refuse aux plus jeunes ? Etrange conception de la justice une nouvelle fois… 
  •  Vous invoquez une différence de traitement entre la MJC et la Maison commune, celle-ci étant présidé « par un élu de votre équipe » quand celle-là ne le serait pas. Dois-je vous rappeler que c’est le président du Conseil général, que vous soutenez, qui a suspendu la subvention du Conseil Général à la Maison commune quand Christophe Bois, qui n’était pas alors adjoint au maire, est devenu Président de cette association. Et pour cette seule raison ! Qui instrumente politiciennement les associations de Lons, Monsieur Duvernet ? 
  •  Dois-je aussi évoquer les déclarations en public de l’ancien trésorier de la MJC qui préparait son « coup », contre la majorité municipale avant les dernières élections ? Doit-on le compter parmi les gens de votre coterie puisque vous avez pris le parti de classer ainsi les dirigeants d’associations ? 
  •  Vous évoquez incessamment « l’éducation populaire », vous comme d’autres. Mais qu’est-ce que l’éducation populaire quand les classes populaires sont quasiment absentes de la MJC ? Vous faites de l’éducation populaire sans le peuple ? Etrange vision de la sociologie de notre pays… 
  •  Dois-je enfin vous apprendre que vous défendez les choix d’une association qui a refusé de se rapprocher de la Maison commune, « parce que les familles n’ont rien à voir » toujours selon l’inénarrable ancien trésorier de la MJC : « Ils ont des QF 1, nous avons des QF 4, nous n’avons rien de commun ». Façon polie de dire que l’on ne peut pas mêler familles riches et familles pauvres. Est-ce cela votre conception de la mixité sociale ? Non, eh bien soyez cohérent car vous la défendez dans vos discours mais dans vos actes, c’est le séparatisme social que vous défendez. Pour nous, pour moi, c’est la mixité sociale qui doit être visée, c’était le but de la mutualisation MJC-Maison commune, ce sera la pierre angulaire des mutualisations auxquelles nous allons procéder dans les semaines à venir. 

Annexes 

1) Quotient familial des adhérents de la MJC

 Source : document de travail, CA du 12 mai 2014 

Enfants/Adultes, QF1/QF2 : 106 adhérents sur 868, soit 12%

2) Attractivité de la MJC dans la ZUS (2012-2013)
Source : rapport d’activités 2013, rendu public à l’AG du 19 juin 2014

Mouillères : 39 adhérents sur 958, soit 4% des adhérents
Marjorie : 25 adhérents, soit 2.6% des adhérents
ZUS : 64 adhérents, soit 6.6% des adhérents

jeudi 19 juin 2014

Lancement de "Tendance Jura"

Tendance Jura est une coopérative politique jurassienne. Elle rassemble des audacieux qui veulent inventer ensemble l’avenir du Jura. C’est une structure nouvelle, un lieu ouvert à toutes les personnes de bonne volonté.

Notre objectif est de penser, anticiper et préparer en commun un futur désirable pour notre département. Il faut en effet penser à la place des partis politiques qui trop souvent ne pensent plus rien. Il faut produire collectivement des idées nouvelles et inviter le maximum de personnes à produire ce contenu.

Cette prospective doit se fixer le cap d’une génération : A quoi veut-on que ressemble le Jura dans 20 ans ? Que faut-il faire pour y arriver ? Comment inventer un futur à la fois désirable et inattendu ?

Pour cela, et dans un premier temps, Tendance Jura va publier une série de livres sur des sujets variés. Ils seront les supports du débat départemental que nous voulons lancer.

Les trois premiers opuscules sont disponibles dès aujourd'hui en librairie et en kiosque partout dans le Jura :


Pour en savoir plus, une seule adresse : tendancejura.fr

Première recension sur Factuel

mercredi 14 mai 2014

La Marseillaise est un chant de guerre…et de liberté. Réponse à Lambert Wilson

Statue de Rouget de Lisle à Lons-le-Saunier 


Le soleil cannois aurait-il déjà frappé ? Le maitre de cérémonie du festival de Cannes aurait été mieux inspiré en restant dans le registre du cinéma tant celui de l’histoire lui semble étranger. Ne l’accablons pourtant pas, il n’est pas le premier, et malheureusement pas le dernier, à ânonner ces sempiternelles bêtises sur la Marseillaise. 

Non, Monsieur Wilson, les paroles de la Marseillaise ne sont pas « épouvantables, sanguinaires, d'un autre temps, racistes et xénophobes » ! Non, ces paroles ne sont pas « d'un autre temps » ! La langue de Rabelais est-elle de notre temps ? La Marseillaise comme tout texte littéraire exige seulement un effort de recontextualisation de son écriture. Cet exercice ne devrait pas être impossible au grand lecteur qu’est Lambert Wilson ! 

Précisons-le donc une fois de plus, le « sang impur » de la Marseillaise n’est pas celui d’infâmes étrangers qui devraient rendre gorge d’avoir défié la Révolution française. Il est au contraire celui des jeunes citoyens français de l'an II qui peuvent enfin défendre leur patrie et mourir pour elle en versant leur « sang impur » comme disaient les nobles qui eux l'avaient « bleu ». Le peuple peut défendre sa nation, voilà tout ! Les révolutionnaires se sacrifient pour répandre la liberté en Europe contre les rois et les tyrans. La Marseillaise fut l’hymne de tous les opprimés du XXe siècle, de tous les peuples qui luttèrent pour leur liberté. Nulle xénophobie donc dans ce texte ! D’ailleurs un peu plus loin, Rouget de Lisle écrit : 

« Français, en guerriers magnanimes 
Portons ou retenons nos coups ! 
Épargnons ces tristes victimes, 
A regret, s'armant contre nous ! » 

Pour autant, le cri de Lambert Wilson contre notre hymne national semble dire autre chose. Il fait chorus avec toute une pensée médiatique et officielle, de la droite libérale à la gauche boboïsée, qui chantent les vertus de la diversité quand se pose la question de l’appartenance à une nation. En effet, il est d’autant plus difficile de s’intégrer à une nation pour des immigrés que les élites nationales daubent en permanence l’idée de nation. Or il clair que pour appartenir il faut chercher du commun, du lien. Contre l’atomisation du tout-individuel, la nation doit être un refuge où peut s’épanouir ce qui nous rassemble ; si ce n’est pas l’histoire, ce peut être des principes, des valeurs, des moments, des commémorations, des symboles, des chants… 

De la Marseillaise, on peut toujours en lire les paroles ou la chanter seul mais sa force est dans le chœur et les cœurs qui se réunissent pour la chanter ensemble, ou l’écouter « religieusement ». Chant de guerre, elle est un cri de défense d’un « nous » contre un « eux ». Il est primordial de le rappeler. Sans l’armée de l’an II, pas d’application des droits de l’homme et du citoyen. Le Code n’est rien sans le Glaive. La Marseillaise est l’expression populaire de cet élan civique qui promeut la nation comme acteur de l’Histoire. A cet égard, on comprend mieux que, dans une France que d’aucuns veulent apaisée et presque endormie, les paroles de ce chant guerrier puissent écorcher des oreilles devenues trop sensibles. 

Que certains, par provocation, entrainement ou aveuglement, la sifflent parfois lors de certaines rencontres footballistiques n’est qu’un des signes de sa vitalité. Que des élus ou des artistes méconnaissent à ce point les mots et l’histoire est plus gênant car l’amour de la patrie n’est jamais que l’accomplissement d’un parcours de connaissances et d’émotions pour chaque individu à qui l’on apprend à s’élever au rang de citoyen. Je pense que la Marseillaise participe toujours pleinement de cette ambition, tout du moins le devrait-elle.

Tribune reprise sur le site du Figaro

dimanche 30 mars 2014

Adjoint au maire de Lons chargé des politiques culturelles

Installation du nouveau Conseil municipal de Lons-le-Saunier hier, au boulot dès aujourd'hui !


lundi 3 mars 2014

Vidéo au musée de Lons




Cliquer ici pour aller sur le site de campagne de la liste "Avec Jacques Pélissard, une équipe, un cap pour Lons-le-Saunier"

Entretien à l'Hebdo 39

Jean-Philippe Huelin est professeur d’histoire-géographie au lycée Jean-Michel de Lons-le-Saunier. Ancien responsable national du MRC (Chevènement), il fut membre du Parti socialiste dans le Jura pendant six ans (2006-2012) et candidat à l’élection cantonale de Moirans-en-Montagne en 2011. Par ailleurs, co-auteur de deux essais politiques, « Recherche le peuple désespérément » (François Bourrin éditeur, 2009) et « Voyage au bout de la droite » (Mille et une nuits, 2011), il est aujourd’hui sur la liste de Jacques Pélissard à Lons-le-Saunier. Explications… 

Sur les réseaux sociaux, certains de vos (ex ?) amis crient à l’opportunisme et pensent que c’est un règlement de compte contre les dirigeants socialistes jurassiens. Un communiqué de premier secrétaire fédéral du PS précise qu’ « aucun autre candidat présent sur une autre liste ne peut se prévaloir d’appartenir à notre famille politique. » Que leur répondez-vous ? 

J’ai été formé à la politique par Jean-Pierre Chevènement. L’idée que je me fais donc de l’engagement politique est charpentée par son modèle. Je ne crains ni de déplaire, ni de prendre mes distances avec ceux dont je suis proche si je juge qu’ils s’égarent. Or le PS jurassien s’égare et tous ceux que je considère encore comme mes amis, malgré leurs critiques parfois acerbes, le savent très bien. J’aurais aimé ne pas être le seul, ou presque, à le dire au sein du PS jurassien. Je n’ai pas été entendu, j’en ai tiré les conséquences mais mes camarades ne peuvent pas dire qu’ils n’ont pas été prévenus… 

Quitte à choquer ou surprendre, je me sens humainement et moralement plus proche du maire de Lons que du président du Conseil général et de ses suiveurs. Mais ce n’est pas en ma qualité de socialiste (non membre du PS) que Jacques Pélissard a fait appel à moi, il se moque des étiquettes et me reconnait une certaine valeur qui ferait de moi un élu en mesure d’apporter quelques chose à la collectivité. Sa confiance m’honore. 

Mais votre attitude est une trahison pour la gauche ? 

Parce que financer avec de l’argent public une compagnie low cost comme Ryanair qui exploite ses salariés et se fait condamner par la justice française pour travail dissimulé, le tout pour permettre aux plus aisés de partir en vacances au soleil pas cher alors que les plus modestes galèrent pour se chauffer ou pour trouver un emploi, c’est être de gauche ? Parce que préparer un pont d’or à Leclerc qui écrase les petits producteurs et cannibalise le petit commerce, pour faire sortir de terre au Rocher une zone commerciale de plus, inutile économiquement et dévoreuse de surface agricole, c’est être de gauche ? 

Il a les paroles et il y a les actes. Jugeons les responsables politiques sur leurs actes. Il faut sortir de l’envoutement des étiquettes électorales qui ne veulent rien dire, surtout dans le Jura ! Quand un militant de gauche, sincère, en est à défendre l’imposture et l’incompétence au pouvoir sous prétexte que l’élu est « de gauche », c’est vraiment inquiétant ! Je compte sur la clairvoyance des électeurs lédoniens pour faire la différence entre la vraie et la fausse monnaie. Comme les Jurassiens, je préfère « les faiseurs aux diseurs ». Selon moi, Jacques Pélissard est un « faiseur », je laisse les « diseurs » à leur fiel et à leurs bassesses. 

Je veux pourtant rassurer mes amis qui s’inquiètent pour moi. Je ne rejoins pas un candidat UMP. Je n'épouse pas toutes ses idées. Indépendant je suis, indépendant je resterai. Ma liberté n’a pas de prix n’ayant pas besoin de la politique pour vivre. 

Comment s’est effectué votre rapprochement avec Jacques Pélissard ? 

Jamais je n’ai projeté de devenir conseiller municipal à Lons ! Jacques Pélissard a pris contact avec moi. Nous nous sommes vu à plusieurs reprises, nous avons longuement échangé et nous avons constaté, avec une certaine surprise, nos convergences sur l’avenir du Jura et du bassin lédonien en particulier. Comme lui, je crois en la nécessité de construire des majorités d’idées. J’ai donc fait le choix de saisir sa main tendue. 

Politiquement, je lui sais gré de ne pas avoir succombé à la droitisation de l’UMP. Il est resté gaulliste dans la mesure où il privilégie l’intérêt général sur les intérêts partisans. C’est ce qu’il fait en tant que président de l’Association des Maires de France où il ne s’est jamais laissé instrumenter à des fins partisanes. 

C’est ce qu’il a fait à Lons où il a su s’appuyer sur une réalisation de l’équipe précédente (menée par un maire communiste), je veux parler du restaurant municipal, pour en faire une référence nationale. Cette réussite repose sur la confiance qu’il a su tisser avec un élu écologiste, Jacques Lançon, et les résultats sont là : assainissement des zones de captage d’eau, soutien aux producteurs et aux produits bio, regain des circuits courts. 

Je veux aussi parler de la médiathèque-cinéma pour laquelle il a eu l’intelligence de suivre les conseils avisées de Christiane Ayats qui, elle aussi, fut brocardée par certaines personnes « de gauche », mais qui a la fierté d’avoir œuvré dans l’intérêt des Lédoniens. 

Que voulez-vous apporter à la vie politique locale ? 

Ma contribution vise d’abord à démontrer que l’on peut se retrouver, par delà des divergences nationales qui demeurent, pour les transcender et agir localement. 

Notre démocratie est en crise. La nation, socle de cette démocratie, a été attaquée par l’alliance du marché et d’une idée européenne dévoyée en technostructure néolibérale. Leur ayant abandonné les leviers de commande de l’Etat, les représentants du peuple ont vu leur crédit largement amoindri. Aujourd’hui, la défiance entre le peuple et ses représentants est de plus en plus inquiétante or seuls les élus municipaux conservent cette confiance nécessaire à la stabilité de notre République. C’est donc par les communes et les intercommunalités, ces petites Républiques, ces briques de base de la démocratie, que l’on pourra reconstruire une démocratie assainie et revivifiée. 

Pour Lons-le-Saunier, j’ai fait des propositions à Jacques Pélissard qui seront sans doute en partie reprise dans le programme de la liste. L’idée générale de tout ce que nous entreprendront devrait être de partir de nos acquis, de compter sur nos propres forces pour inventer un avenir désirable et plus humain. Je ne crois pas aux projets « soucoupe-volante », comme celui d’Eco-parc au Rocher, qui arriveraient du ciel et résoudraient toutes nos difficultés. C’est de la poudre aux yeux, ce n’est pas sérieux ! C’est aussi contre cette politique de l’esbroufe que je me suis entendu avec lui. 

Il est plus que temps que les personnes de bonne volonté se rassemblent pour l’avenir du Jura. C’est la mission que nous nous sommes assignés avec mon camarade Arnaud Deborne. C’est à cela seul que je veux travailler.

Hebdo 39

mercredi 26 février 2014

Pourquoi je saisis la main tendue par Jacques Pélissard

J'ai accepté la proposition de Jacques Pélissard de travailler avec lui à la mise en œuvre du projet municipal qu'il propose aux Lédoniens. Cette décision fait suite à une série d'entretiens qui nous ont permis d'échanger longuement et de constater nos convergences sur l'avenir du Jura et, plus précisément, de l'espace lédonien. 

En socialiste indépendant et laïque, je préfère les démarches de rassemblement aux logiques sectaires. En républicain conséquent, je ne pouvais que saisir la main tendue d’un homme qui rassemble et qui continue de porter des projets d’avenir pour Lons-le-Saunier et son agglomération. 

Je ne rejoins pas un candidat UMP. Je n'épouse pas toutes ses idées. Indépendant je suis, indépendant je resterai, tout en apportant ma pierre à cette « petite République » que constitue notre commune, dans le respect d’un collectif municipal et des engagements pris devant les électeurs. 

Dans le cadre des élections municipales, il doit être encore possible de réfléchir ensemble à ce qui est important pour nos concitoyens et d’y apporter des solutions. A l’heure où la défiance envers les responsables politiques est inquiétante, je crois en la nécessité de construire des majorités d’idées qui redonnent la confiance nécessaire aux relations entre citoyens et représentants du peuple. 

Jacques Pélissard est un homme intègre, droit et sage. Il peut être fier du bilan de son dernier mandat, dont les réalisations et les réussites sont nombreuses. Il possède une envergure politique nationale qui bénéficie à Lons-le-Saunier. Dans les rapports humains, j’apprécie son éthique. Je garde à l'esprit qu'il jouit d’une confiance qui dépasse les clivages politiques dans la population lédonienne. Ce n'est pas un hasard.